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An, ce temps-là...

An, ce temps-là.._

An, ce temps-là...

2020. On a eu (il y a longtemps déjà mais on les chante et danse encore) les années quatre-vingt. Voilà maintenant l’année double-vingt. Quand l’une fut, l’autre vint : si l’on débouche, au temps de passage, sur la nouvelle année, ce n’est pas tant (pas sages ?) le quart de vin ni un demi que le vin de champagne… Ce breuvage divin s’il en est et qu'on ne propose jamais en vain. C’est le train-train qu’on, oui trinquons, exorcise. Pour le pêcheur — mais sans excès le péché est mignon — ce n’est pas là le vin qui accompagne le menu fretin !

2020. Deux vingt associés, côte à côte, pour ces pages nouvelles de notre existence. Que l’on se rende compte : ce dédoublement n’intervient que tous les cent-un ans ! Le plus connu des cours d’Histoire est sans conteste 1515… Pas de quoi en faire un vingt sur vingt. Sans rééditer le coup de Milan, notre millésime sera-t-il du même tonneau ? L’on ne sait, à moins d’être devin…

♔♣︎ 30 décembre 2019

 

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