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L’heure des thés

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L’heure des thés

 

Bien avant l’été indien, j'ai acheté un thé de Sri-Lanka, un doux, que l'on dit ex-Ceylan. Ce n’est pas faux, ce n’est pas lait, même au pays de la vache sacrée. Bonté divine qui fait bon thé divin ! Oh ! Un breuvage dit vin ? Il en est un autre dont de grands domaines font plus d’un nectar, inspirant nombre d’écrits vins. Qui l’eut cru ? Ses châteaux ne sont pas d’eaux, peut-être sont-ils hantés cependant.

À ce propos, comment prononcez-vous le nombre vingt ? Avec ou sans T ? Le vin au goût prononcé étant meilleur sans thé, le mélange resterait vain, ne saurait nous contenter. C’est écrit vingt mais c’est dit vin, bien que, même pour officier, il ne soit pas de messe. Juste ciel ! Du général au particulier il reste thé au logis, mais le service peut être athée... comprenne qui pourra !

Terminons l’aparté : un quart de vingt fait cinq, duquel on prononce la consonne finale. Lui enlever le q n’aurait aucun fondement, et en dépit de l’homophonie avec le saint des seins, il ne pourrait être ni auréolé ni aréolé.

Mais, avant qu’ils ne refroidissent, revenons à noter ce qui est à nos thés et terminons en beauté. Ô thé ! Pour garder santé ou seulement méditer, l'art est thé... pour mieux continuer !

À votre santé !

♔♣︎ 2013

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