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Encor' beau, croissant

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Lorsque l'affable de La Fontaine cite pour l'exemple un “Maître Corbeau, sur un arbre perché”, l'on “croa” savoir que ce n'est pas l'arbre qui est perché, mais le volatile, en dépit des appâts rances. Apparences dont notre conteur nous apprend à nous méfier. Ainsi, Maître Renard vola-t-il, vraiment ? Sans ailes le pouvait-il ? Oh ! son discours, lui, ne l'était pas, sans zèle !

Revenons au décor planté, ce fameux arbre. Si le fabuliste avait écrit : “sur un arbre croassant”, le récit eut permis le doute sur l'attribut de l'épithète. En fin de conte, ni le corbeau ni l'arbre n'en sortent grandis et le fromage échoit à Goupil, ce fin renard usant de ses ruses (qui le croit sans ?), goulûment et sans fin. L'on narre et re-narre encore de nos jours la morale de l'histoire !

♔♣ août 2016

 

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