Érato
les Jeux de Mots
dits Vaguants
de Roi de Trèfle
L'art est création continue
Verbicruciste à "seize heures",
poète à toute heure !
Ces ouvrages sont disponibles sur commande dans toutes les librairies. réclamez-les !
Les chemins de ma vie mes mots sillonnent
Verbiage conjugué à l'imparfait du subjectif
De drôles d’oiseaux, mésanges, ou un peu d’esprit, les geais ?
Si l’ironie est l’apanage de l’oiseau moqueur,
Ce maître chanteur américain,
Lire au nid est le credo de l’oiseau-lyre.
Peut-on imaginer telle histoire faisant la une
D’un canard informant des nouvelles du coin ?
Nul n’en niera la palme académique !
Qui peut dire, sans en avoir l’aire, de quelle hauteur
[On n’y a pas pied] sera pondu l’article ?
L’on peut donner sa langue au chat,
Qui, durant sept vies,
A bien, sur la question, quelque avis...
Hors d’avec sa langue deux vies perd.
Couac ! Si le papier n’est pas cygné,
C’est qu’il est œuvre de corbeau.
L’heureux, narre : c’est à freux !
Au nid soit qui mal y pense...
En fin de conte, une interrogation existe en ciel :
Les oiseaux vivraient-ils de leur plume ?
Nécessité fait l’oie : comment feraient-ils sans elles !
La complainte du « maître chanteur »
La forêt en chante :
En chœur
Les moqueurs
Se moquent
Du mot queue.
Sans cœur
Ne voient qu’eux.
À cinq heures ?
Oh ! Pas que !
Pourquoi ?
Par ce que
Ce sont les maîtres-queux.
♔♣︎ août 2014